Le bâtiment qui obéit au doigt et à l’œil !
– Bonjour M.Klotz, pouvez-vous vous présenter ainsi que votre société ?
Bonjour je me présente Jean François KLOTZ, Gérant fondateur de la société LEXTREM Engeenering and Consulting Society ou plus souvent connu sous le nom de L.E.C.S.
La société L.E.C.S. a été fondée en 2005 par 2 associés qui le sont toujours. Elle a pour but au-delà d’être une entreprise d’être un centre d’expertise et de formation dans le vaste domaine de la gestion technique des bâtiments.
– Quelle est la particularité de votre société ?
Notre cœur de métier est centré avant tout autour d’un des protocoles (langages pour des machines) qui permettent de gérer l’ensemble des automatismes d’un bâtiment, le protocole KNX. Mais utilisons également d’autres systèmes tels que le BACNET, le LON, le MODBUS et bien d’autres encore.
Nos spécialités se diversifient en 3 axes :
- La mise en service (programmation) de système d’automatismes du bâtiment.
- La formation de nouveaux intégrateurs de système de gestion technique du bâtiment (personne ou entreprise qui mettent en service des systèmes d’automatismes du bâtiment.
- L’aide au constructeur (fabricant de produit KNX) dans tout ce qui attrait à la technologie KNX.
– Quel type de clientèle fait appel à LECS ? Qui sont vos interlocuteurs ?
Les clients de la société L.E.C.S. sont très diversifiés et peuvent être :
- des fabricants de matériel.
- des Maitres d’ouvrage.
- des Institutions.
- l’éducation nationale.
- des collectivités.
– La domotique, ça fait rêver, nous avons tous vu dans les films une maison « obéir à la parole » : qu’en est-il de la réalité ? Quels sont les interfaces ? Comment cela marche ?
La domotique est peut être un des sujets qui a et qui fait rêver beaucoup, avec les possibilités comme le clac des mains ou la discussion avec sa maison.
Aujourd’hui c’est un monde qui a fait du chemin, où de grands standards comme le KNX et le Bacnet ont pu émerger et fournir des milliers de produits divers et variés qui permettent effectivement de réaliser des choses allant d’une simple commande centralisée à des pilotages distants et en simultanés de pleins de fonctions diverses.
La mécanique de système est à peu près toujours la même : nous avons des organes de pilotages (relais intelligents) qui vont dialoguer avec des organes d’acquisition de données (bouton, sondes,…). Résultat : les ordres des uns vers les autres. Ces ordres deviennent numériques, ce qui permet de rajouter et d’appréhender de façon différente le fonctionnement d’un bâtiment.
– Quels sont les domaines où ce type d’ingénierie s’applique ?
L’ingénierie en gestion technique des bâtiments se retrouve dans 3 besoins fondamentaux d’automatisation :
1.La gestion du confort, ou simplification et création de scenarii gérant diverses fonctions en simultanée. Par exemple : un bouton « quitter sa maison », ou « démarrer une projection ».
2.Les économies d’énergie, avec la mise en place de moyens de mesure de consommation ou d’équipement intelligent de récupération de consommation, puis des systèmes de régulation pour de l’optimisation de consommation tant électrique que thermique, avec comme exemple des détecteurs régulateurs d’éclairage ou de chauffage, des stations météo permettant la protection contre la chaleur ou la perte de chaleur en pilotant de manière automatisés des stores ou des volets roulants.
3.Le monde du handicap ou du maintien à domicile, avec la mise en place de système de contrôle infra rouge avec automatisation de l’éclairage, des stores et des portes permettant à une personne de mobilité réduite de continuer à être autonome dans son habitat.
Autant de domaines qui sont en plein essor ! Ce sont des sujets d’évolution de notre mode de vie au sein de notre habitat ou dans nos espaces de travail.
Extrait des icônes 3D livrées en 2005 ©LECS.
– Le volet environnemental / économie énergétique prends de l’importance, comment cela se traduit concrètement ? Quelles solutions ?
Et bien, pour arriver à améliorer un bâtiment il devient nécessaire de comprendre et de pouvoir analyser son mode de fonctionnement et de consommations. Pour cela nous mettons en places divers capteurs de mesures (température, CO2, hygrométrie) et surtout des compteurs énergétiques. Qui permettent dans un premier temps en étant couplés à un logiciel de supervision de créer les tableaux de bord et d’analyse du bâtiment.
Ce qui permettra de prendre des décisions dans l’amélioration tant des parties inerte que des systèmes d’automatismes à rajouter.
Cela permettra de répartir ces différents investissements sur le moyen et le long terme et donc d’aider le propriétaire à mieux gérer ses investissements.
– Pouvez nous expliquer le rôle de l’interface et de nos images 3D dans vos solutions ?
L’interface de supervision et plus particulièrement la vue en 3D est un des modes de représentations qui permet une compréhension plus rapide et plus simple pour le propriétaire ou l’exploitant d’un bâtiment.
– Pourquoi travailler avec nous ?
La société LECS emploie les compétences de 3DWEAVE depuis ses débuts.
Si elle a fait le choix de confier ses réalisations 3D à 3DWEAVE c’est avant tout pour sa très grande capacité d’écoute et de modélisation au plus près des besoins de nos clients. De plus le professionnalisme des équipes de 3DWEAVE nous permet de travailler non pas dans une logique de client fournisseur mais avant tout de collaborateurs. Ce qui, pour tout chef d’entreprise est un plus dans la qualité de travail et donc de résultat pour nos clients.
J’en profite pour remercier l’ensemble de l’équipe 3DWEAVE dans cette aide qu’ils nous apportent tout au long de nos projets communs.
– Le mot de la fin ?
Et bien ce sera plutôt la question de la fin et si la représentation d’un bâtiment en 3D devenait une représentation en 4D quelle serait-elle ? Quelqu’un à une idée sur le sujet ?
– Et bien j'imagine qu'on incoperait le temps qui passe avec une sorte de slider comme dans les video, ce qui permettrait de comparer ou de comprendre l'usage et les réactions du bâtiment à des heures et des saisons différentes ! En effet, la quatrième dimension, c'est le temps.
Merci M.Klotz et à la prochaine fois !